Dans cet article, on va remettre les choses au clair, explorer ce que signifie vraiment “protéger ses créations”, pourquoi la preuve d’antériorité est devenue indispensable, et comment des outils d’horodatage, dont Tunelockr qui m’a récemment contacté, peuvent compléter ton arsenal d’auteur en 2025.
Quand on parle de protection des œuvres musicales, beaucoup d’artistes pensent immédiatement à la SACEM. C’est un réflexe normal : en France, la SACEM est l’organisme le plus connu dès qu’il s’agit de droits d’auteur.
Mais une confusion revient systématiquement : la SACEM ne protège pas la paternité d’une œuvre. Et c’est justement là que les problèmes commencent pour les musiciens, beatmakers, chanteurs ou compositeurs qui créent, partagent et collaborent en ligne.
Cet article n’est pas un placement de produit. C’est un guide informatif, pensé pour aider les artistes indépendants à comprendre la réalité juridique de leurs œuvres à l’ère numérique.
La SACEM protège tes droits… mais pas ta paternité
La SACEM joue un rôle essentiel dans l’industrie musicale :
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elle perçoit les droits liés à l’exploitation de tes œuvres (concerts, diffusions, streaming, radio…)
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elle les répartit aux auteurs, compositeurs, éditeurs
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elle défend tes droits en cas d’utilisation non déclarée
Mais un point est souvent mal compris : la SACEM n’a pas vocation à prouver que tu es l’auteur d’une œuvre à une date donnée.
Ce n’est tout simplement pas sa mission.
T’inscrire simplement à la SACEM, déclarer tes œuvres, être répertorié dans la base de données… tout cela n’a aucune valeur de preuve d’antériorité.
Autrement dit : Tu peux être parfaitement inscrit, parfaitement déclaré… mais si quelqu’un affirme avoir composé ton morceau avant toi, il te faudra une preuve indépendante.
La SACEM a un outil intégré (et gratuit) pour ses membres, MUSICSTART, qui permet justement de stocker et de vraiment protéger les productions et textes non publiés. Il est impératif d’y uploader toutes tes versions au fur et à mesure de l’avancement de ton projet pour t’assurer une protection optimale.
Le souci, c’est si tu n’es pas encore membre de la SACEM car tu n’as pas encore publié de titres, ou que l’adhésion de 120€ te refroidit, et que tu partages ta musique sur les réseaux sociaux (vidéos de riffs de guitare, beats en cours, idée de morceau, pré-prod).
Pourquoi la preuve d’antériorité est devenue indispensable
Aujourd’hui, les œuvres circulent plus vite et plus souvent qu’avant :
maquettes envoyées à des collaborateurs
extraits postés sur Instagram ou TikTok
démos partagées en message privé
sessions studios où plusieurs personnes manipulent les fichiers
IA générative capable de répliquer des mélodies ou des structures…
Avant même leur sortie officielle, les créations peuvent être :
copiées
réutilisées
revendiquées
“réinterprétées” par une IA
partagées sans contrôle
Dans ces situations, sans preuve d’antériorité : c’est parole contre parole.
Et c’est précisément là qu’intervient l’horodatage.
La solution : horodater tes œuvres
Horodater une œuvre revient à créer une preuve datée, infalsifiable, vérifiable, qui atteste que telle création existait sous telle forme à tel moment.
Ce n’est pas un brevet.
Ce n’est pas une inscription SACEM.
Ce n’est pas un dépôt auprès d’un avocat.
C’est un certificat indépendant, reconnu légalement, qui montre que :
tu avais la création en ta possession
sous cette forme
à cette date
et que personne ne peut la modifier après coup
Il existe plusieurs services permettant de générer ce type de preuve. Certains utilisent des serveurs sécurisés, d’autres des technologies cryptographiques, d’autres encore une blockchain pour assurer l’intégrité des données.
L’objectif reste toujours le même : te constituer une preuve solide en cas de litige ou de doute.
Comme mentionné plus haut, si tu es déjà membre de la SACEM, tu as accès gratuitement à MUSICSTART qui remplit exactement ce rôle.
Pourquoi parler de Tunelockr ?
C’est dans ce cadre que Tunelockr m’a contacté récemment.
Ils m’ont offert un accès à leur solution pour voir si elle pouvait intéresser la communauté de Balance la Sauce.
Je précise immédiatement : je ne suis pas rémunéré pour en parler.
Mon objectif ici est uniquement informatif, et d’expliquer en quoi ce type de service peut offrir une protection alternative à l’adhésion SACEM / MUSICSTART pour celles et ceux qui ne sont pas sociétaires.
Tunelockr est une plateforme d’horodatage en ligne qui te permet de déposer :
des musiques
des textes
des toplines
des partitions
des idées de compositions
des maquettes
Chaque dépôt génère :
un hash cryptographique
un certificat d’antériorité
une preuve enregistrée sur la blockchain Tezos
un horodatage conforme eIDAS, la norme européenne reconnue juridiquement
L’interface est simple, fluide et pensée pour les artistes. Tu déposes, tu valides, et c’est fait.
Encore une fois : l’objectif n’est pas de dire que Tunelockr est “la meilleure solution du marché”, ni qu’elle remplace la SACEM.
Mais de montrer comment une plateforme d’horodatage peut compléter les outils que chaque créateur devrait connaître.
Un bonus pour tester par toi-même
Parce que l’information n’a de valeur que si elle peut être mise en pratique, Tunelockr propose :
un dépôt gratuit (sans carte bancaire) après inscription
un code -10 % : SAUCE10 réservé à la communauté de Balance la Sauce sur ton panier
L’idée est simple : te permettre de tester gratuitement, sans engagement, pour comprendre ce que l’horodatage peut apporter à ton travail de musicien ou de créateur.
Actuellement, Tunelockr propose le dépôt unitaire à 3,99€, une formule mensuelle avec dépôts illimités à 4,49€/mois, une formule annuelle avec dépots illimités à 49,99€/an et une formule à vie à 79,99€.